Déclaration de la CIJ relative à l’accès à la justice et au droit à un recours au sein des systèmes internationaux de droits de l’Homme

Déclaration de la CIJ relative à l’accès à la justice et au droit à un recours au sein des systèmes internationaux de droits de l’Homme

Le 17ème Congrès mondial de la CIJ s’est conclus aujourd’hui avec l’adoption d’une déclaration historique sur l’accès à la justice et le droit à un recours au sein des systèmes internationaux des droits de l’Homme.

Lors de son discours final à l’occasion de la cérémonie de clôture du Congrès, Sir Nigel Rodley, le nouveau président de la CIJ (sur la droite de la photo ci-dessus – accompagné de Pedro Nikken, président sortant de la CIJ) a dit:

“La CIJ a toujours été leader mondial des organisations d’avocats travaillant pour l’État de droit et les droits de l’Homme.

A l’âge respectable de 60 ans, la CIJ est à la hauteur de son prestige et de son autorité.

Menée par l’un des avocats les plus expérimentés au niveau mondial dans le domaine des droits humains, l’Uruguayen Wilder Tayler, la CIJ dispose maintenant à Genève, ville des droits de l’Homme, d’un secétariat renforcé, et  de plusieurs bureaux actifs dans de nombreux pays et régions clés du monde entier.

Ainsi, la CIJ est bien armée pour apporter une contribution encore plus significative à la résolution des graves attaques contre l’indépendance des juges, avocats et procureurs.

Il n’y a pas de justice si le peuple n’y a pas accès. Le congrès de la CIJ, avec l’appuis de la vaste expertise des commissaires de la CIJ, des représentants des sections nationales ainsi que des invités, a adopté une déclaration historique. Celle-ci porte sur l’accès à la justice et au droit de recours dans les systèmes internationaux de droits de l’Homme.

L’accent a été mis sur la capacité des systèmes internationaux et régionaux de droits de l’Homme à mieux répondre aux besoins de ceux qui ne peuvent pas garantir la justice sur le plan domestique.

Il y avait une urgence toute particulière à garder à l’esprit les tentatives des gouvernements d’affaiblir la capacité des systèmes à leur demander de rendre des comptes.”

Nigel Rodley parle de la déclaration finale de la CIJ (vidéo en anglais):

ICJ 17th World Congress-Declaration-2012-FR (texte complet de la déclaration en pdf)

Crédit photo: David Rouge

 

 

 

 

 

Au Congrès mondial de la CIJ des juristes réputés planchent sur une série de recours juridiques pour lutter contre les violations des droits de l’Homme

Le 17ème Congrès mondial de la CIJ, qui marque le 60ème anniversaire de l’organisation, s’est ouvert aujourd’hui à Genève. 

Plus d’une centaines de magistrats, d’avocats et de défenseurs des droits de l’Homme réputés, venus des cinq continents, vont travailler sur une déclaration finale visant à développer et renforcer les systèmes de justice et les mécanismes internationaux de recours en cas de violations des droits de l’Homme.

Le Congrès a l’ambition d’influencer significativement les systèmes judiciaires internationaux en élaborant des principes et des objectifs susceptibles de faire progresser l’Etat de droit et les droits de l’Homme.

« Durant les 60 ans de son histoire, la CIJ a régulièrement mobilisé des juristes pour défendre l’Etat de droit et faire avancer les droits de l’Homme, » rappelle Wilder Tayler, secrétaire général de l’organisation basée à Genève.

Et Wilder Tayler d’ajouter: « Plusieurs déclarations ou résolutions produites lors des différents congrès mondiaux de la CIJ font aujourd’hui encore office de référence voire autorité. Partout dans le monde, elles ont inspiré des instances intergouvernementales, y compris les Nations Unies, ainsi que des ordres d’avocats, des centres académiques et d’autres organisations de défenses des droits de l’Homme. »

Le premier congrès de la CIJ a eu lieu à Athènes en 1955, le plus récent à Genève en 2008.

Celui de cette année sera consacré à la nécessité de développer des mécanismes juridictionnels internationaux pour lutter contre les violations des droits de l’Homme là où de tels mécanismes sont absents, et de les défendre ou les renforcer là où ils sont menacés ou manquent d’efficacité.

Le congrès produira une déclaration finale articulée autour de deux volets principaux :

  • Des principes généraux sur les éléments indispensables de l’accès à la justice et des voies de recours juridictionnels efficaces en cas de violation des droits de l’Homme ;
  • Six sous-sections, l’une consacrée au système universel (ONU) des droits de l’Homme, les autres à chacune des cinq régions suivantes : Afrique, Amériques, Asie et Pacifique, Europe et Moyen-Orient/Afrique du Nord. Des points clés et des objectifs seront élaborés pour chaque sous-section.

Par ailleurs, le congrès sera aussi l’occasion d’introniser Sir Nigel Rodley (Grande-Bretagne) à la Présidence de la CIJ, où il remplace le Professeur Pedro Nikken (Venezuela) qui est arrivé au terme de son mandat de deux ans.

Contact

Olivier van Bogaert, directeur des médias et de la communication à la CIJ, t +41 22 979 3808, m + 41 79 269 01 93 ; e-mail: olivier.vanbogaert(a)icj.com

Le 17ème Congrès mondial de la Commission Internationale de Juristes bénéficie du soutien de la Ville de Genève.

Ci-dessous, vous avez la possibilité de visionner les vidéos de quelques discours d’ouverture. Notamment ceux de Pedro Nikken, Rémy Pagani et Theo Van Boven.


Crédit photo: David Rouge

Translate »